Pour la Triennale de Vendôme, Catherine Radosa s’est immergée dans la réalité sociale de la ville en interrogeant quelques habitants, quelques adolescents sur leur rapport à l’amour, la sexualité et donc leur propre image. À partir de bandes sonores, elle a constitué une bande son où les paroles se mêlent, se répondent, s’entrelacent, formant ainsi un étonnant portrait collectif avec, ici et là, des singularités étonnantes. En occupant une maison ouverte près d’un des bras du Loir, elle réaffirme combien ce lieu de passage, ce rendez- vous amoureux pour adolescents, cet espace d’échange entre bandes, reste aussi un espace soudain habité par les traces des personnes qui y sont passées. Pour le Manège, elle présente J’aime, diaporama d’images en vis-à-vis d’une simple image photographique : Pollice Incerto. « J’ai voulu présenter un diaporama sur le geste commun du pouce levé, geste symbolique de l’expression ‘ j’aime’. La photo y répond avec un soupçon d’incertitude.» En contrepoint, elle publie chaque mois dans Le Petit Vendômois un document d’artiste (photo, témoignage, écrit) qui poursuit son enquête à Vendôme mais par d’autres moyens.

Parlez-moi d’amour, bande sonore dans l’espace public, 72mn, 2015
J’aime, vidéo, 2.30min, 2015
Pollice incerto, tirage argentique sur dibond, 90 x 60 cm, 2015
L’annonce, publication périodique dans Le Petit Vendômois, de mai à octobre 2015

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